Le 4 février 2015 a été une journée
remarquable et déroutante pour moi. Manquant trois jours pour mon 18e
anniversaire, et manquant un jour pour l'anniversaire de ma mère, j'ai quitté ma
maison seulement pour acheter son cadeau
avant d'aller en classe. Sur le chemin de l'arrêt de bus, je me suis arrêtée à
une intersection de trottoir parce que j'ai vu une voiture de police traverser
mon chemin, mais un policier à l'intérieur a dit que jepourrais traverser. Quand
je commençais à marcher, la voiture de police a accéléré à nouveau et m’a frappée.
Je suis tombée, entre les roues avant la voiture et avant que je puisse
comprendre ce qui s'était passé, je me suis retrouvée sous la voiture et deux
policiers ont demandéau conducteur de retourner la voiture et m'ont dit de
rester calme que tout irait bien.
Je me souviens que ma première pensée était que j'étais très contrariée
parce que je ne pouvais plus acheter le cadeau de ma mère ni aller à l'école
parce que j'avais été écrasée et j'avais besoin d'aller à l'hôpital. Les flics
m'ont aidéeà me leverparce que j'ai refusé de rester au sol en attendant
l'ambulance et ils m'ont emmenée à l'hôpital. Je me suis levée avec difficulté
même si je n'ai pas ressenti de douleur et je suis entrée avec eux dans la
voiture. Sur le chemin de l'hôpital, les flics ont essayé de me parler, mais
j'étais toujours très fâchée contre eux et je ne voulais pas parler.
Je leur ai demandé de me laisser juste à l'hôpital, ils l'ont fait. A l'hôpital,
j'ai appelé mes parents pour raconter ce qui m’était arrivé et ils m’ont dit
qu’ils pourraient venir à l'hôpital, mais il me faudrait attendre quelques
heures jusqu'à ce qu'ils parviennent à se déplacer en ville. Alors que j’attendais
d’être traitée à l'hôpital, une infirmière a réalisé que j’avais mal à mon pied
et mon dos et m'a dit que je devais aller à un autre hôpital pour des tests,
mais j'étais blessée, je ne pouvais pas aller en bus et mes parents m’ont
cherchée. Ce fut alors que le conducteur de l’ambulancem’a ditqu’il pourrait
m’emmener là-bas et me parlait tout le temps de me calmer.
En arrivant à
l'autre hôpital, j'ai fait les examens et le médecin a coupé mon pantalon pour
immobiliser mon pied droit, c'était quand mes parents sont arrivés.
Quand j'ai quitté
l'hôpital, j'ai demandé à mes parents de m'emmener pour acheter le cadeau de ma
mère et d'aller à l'école pour obtenir ce dont j'avais besoin afin de pouvoir
rentrer à la maison.
Je continuais
bien la journée, essayant toujours de comprendre ce qui s'était passé, mais
heureuse que ce ne soit pas pire.
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